Les mots des maux

Source : vidal.fr

  • Douleur déchirante : douleur qui évoque l’arrachement de tissus.
  • Douleur diffuse : douleur dont le point d’origine est difficile à situer.
  • Douleur erratique : douleur qui change souvent de place.
  • Douleur exquise : douleur vive et très localisée, généralement provoquée par la pression.
  • Douleur fulgurante : douleur très intense qui fait penser à un éclair.
  • Douleur irradiante : douleur qui diffuse en rayons à partir d’un point de plus forte intensité.
  • Douleur lancinante : douleur ressentie sous forme d’élancements aigus.
  • Douleur pongitive : douleur semblable à celle que provoquerait une pointe en pénétrant profondément.
  • Douleur pulsatile : douleur rythmique qui bat comme le pouls.
  • Douleur sourde : douleur peu prononcée qui ne se manifeste pas nettement.
  • Douleur térébrante : douleur semblable à celle que provoquerait un objet en pénétrant dans le corps.
  • Douleur vive : douleur aiguë soudaine et forte. Les douleurs aiguës se caractérisent par un début soudain et une durée limitée. Les douleurs chroniques durent plus de trois à six mois, de façon continue ou intermittente.
    Le suffixe « algie » (de algos, douleur) a donné lieu à de nombreux termes médicaux : antalgique, dorsalgie (mal de dos), lombalgie (douleur au niveau des reins), névralgie (douleur au niveau des nerfs), etc.

Le syndrome de l’imposteur

L’autre jour, j’ai rencontré un collègue qui m’a dit que juste après son arrivée dans l’entreprise où je travaille, il avait été atteint du syndrome de l’imposteur. Je ne connaissais pas du tout ce syndrome et ça m’a étonné.

Voici ce que Wikipédia en dit ici :
Les personnes atteintes du syndrome de l’imposteur expriment une forme de doute maladif qui consiste essentiellement à nier la propriété de tout accomplissement personnel. Ces personnes rejettent donc plus ou moins systématiquement le mérite lié à leur travail. Elles se perçoivent souvent comme des dupeurs-nés qui abusent leurs collègues, leurs amis, leurs supérieurs.

Il s’agirait en l’occurrence d’un fantasme masochiste sapant les mécanismes narcissiques et polluant l’existence du sujet affecté. 60 à 70% des personnes douteraient, à un moment ou à un autre de leur carrière, de la réalité ou de la légitimité de leurs succès. Ces pensées négatives sont généralement dépassées par une certaine clairvoyance, mais elles peuvent finir par devenir invalidantes.

Pour d’autres le complexe de l’imposteur est lié à la peur de réussir et empêche les personnes qui en sont victimes de développer pleinement leur potentiel. Inconsciemment convaincues que leur réputation est usurpée, ces dernières fuient toute possibilité qui leur permettrait d’aller encore plus loin. Ces personnes vivent dans le doute et pensent qu’un jour elles seront démasquées et que quelqu’un fera la preuve de leur incapacité.

D’après mon collègue, ce syndrome toucherait beaucoup de gens ayant réellement réussi et reconnus dans leur domaine, tels que des avocats, des chercheurs et autres professions intellectuelles.
Étonnant, n’est-ce pas!

Le blog ci-dessous présente le même problème sous un angle assez humoristique que j’ai bien aimé.

https://xave.org/post/2007/05/09/820-le-syndrome-de-l-imposteur