« Nuit et Brouillard aux bords de la Garonne » va bientôt paraître chez L’Harmattan

Nuit et Brouillard aux bords de la Garonne est un livre de Pierre Bouthier à paraître.
Je reproduis ici, avec son autorisation, une partie du site web de mon frère Pierre.
(Pour consulter son site, c’est ici : https://policiers-nuit-et-brouillard.fr/ )

Quand on évoque les policiers sous l’occupation, l’affaire se résume à deux ou trois clichés devenus évidences : Vichy, rafles au petit matin, rôle sombre de la police française. Et s’il y avait eu aussi des policiers résistants, bien plus nombreux qu’on ne le dit ? Et si la Résistance devait une part de son efficacité à leur soutien ?

Pierre Bouthier s’est glissé dans la peau du flic : il a cuisiné témoins et suspects, ils se sont mis à table. Il les a confrontés, a reconstitué la scène de crime, exhumé des milliers d’archives de l’épuration. C’est la chair de ce récit. Dans les commissariats se côtoyaient policiers collaborateurs et résistants, sous l’oeil impitoyable des SS, dans des locaux piégeux où une mine pouvait sauter sous leurs pas à tout instant.

Aucun de ces personnages hauts en couleur n’est inventé. Ni les héros discrets qui ont résisté, ni les tortionnaires qui se faisaient passer pour des anges, ni même ce policier résistant qui s’infiltra dans la Gestapo sur ordre de la Résistance, et l’a payé chèrement.

Les policiers résistants ont saboté des milliers d’enquêtes qui visaient les pourchassés de Vichy. Beaucoup l’ont payé de leur vie, devenant eux-mêmes Nuit et Brouillard, disparus dans la nuit des camps.

Pierre Bouthier vit en Alsace. Originaire des Landes, il a travaillé en Normandie comme prof de lettres… et à la Poste. Son grand-père était policier à Bordeaux en France occupée. Pour soulever la chape de silence des témoins, il s’est fait historien, enquêteur et auteur. Il a exhumé des archives de personnages improbables, qu’il fait revivre dans ce récit étonnant.

Pour recevoir une page du livre gratuitement, le commander, être informé de la parution, ou simplement envoyer un message à l’auteur : cliquer ICI.

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Souvenirs de Maman (février 2009 et août 2010)

Souvenirs de Maman, Marie, Georgette Jabot.

Les parents de ma grand-mère Persillon ne voulaient pas de mon grand-père. Ma grand-mère a attendu mon grand-père, elle s’est mariée à 35 ans.

Dans la famille d’Hermance, ils étaient tous couturiers.
Tante Fernande était la dernière.
Fernand était marié avec la tante Adèle.
L’oncle Armand Persillon était tailleur et couturier.

Mon grand-père a beaucoup travaillé pour Les Dubosc, puis finalement s’est fait mettre à la porte du Point du Jour (la maison située route du Sen). Ils ont habité au petit Versailles. Puis à Loustalot, puis aux Arebouilles.

Les gens travaillaient toute une journée pour un bol de soupe. (Pleurs…)

En haut de la côte, à Labrit, c’était chez les Persillon, les hôteliers.

À Bordeaux, rue Gautier-Lagardère, on habitait une échoppe double. On a reçu la première bombe allemande… chez les voisins !

15 août 2010

Le grand-père paternel de Georgette avait déjà été marié et il avait 2 enfants : Joseph et Julia.
Maman a habité au 24 rue Basfroi à Paris.
Son père, Edmond Jabot, a terminé sa carrière à la Sureté Nationale.

Jean Nové était le mari de tante Augustine. Ils habitaient rue des Francbourgeois. Georges, mort à la guerre de 14-18, était le premier mari de tante Augustine.

Edmond avait 2 demi-frères
Joseph, marié à Henriette, habitait à Ménimontant.